
Le co-auteur du film « Animal », Walter BOUVAIS, a souhaité organisé une avant-première du dernier Film de Cyril DION au KATORZA à Nantes en présence de jeunes nantais le 21 Septembre. Ancien journaliste et éditeur de presse, conférencier et dorénavant entrepreneur à temps plein de la société OPEN LANDE en région nantaise, Walter Bouvais a «apporté sa pierre à l’édifice» dans ce projet en tant que co-auteur, grâce à quinze ans de travail sur l’économie et le vivant. Par humilité et admiration certaine pour «le talent de Cyril», il martèle de nombreuses fois que «ce n’est pas son film», qu’il n’en a dessiné qu’une partie, que le réalisateur de «Demain» est l’artisan principal de ce qu’est devenu le long métrage.
En 2015, Cyril Dion et Mélanie Laurent faisaient en effet sensation avec «Demain», qui a attiré plus d’1,2 million de spectateurs dans les salles obscures avant de remporter le César du Meilleur Documentaire. Six ans plus tard, le réalisateur revient avec «Animal». Un film où il est encore question de voyage, de notre relation au monde vivant et de recherche de solutions pour aider la planète et les générations futures. Bref, du «cinéma impact», dont le but est d’éveiller les consciences. Il suit Bella et Vipulan , des jeunes de 16 ans, une génération persuadée que leur avenir est menacé. Changement climatique, 6eme extinction massive des espèces… d’ici 50 ans leur monde pourrait devenir inhabitable. Ils ont beau alerter, rien ne change vraiment. Alors ils décident de remonter à la source du problème : notre relation au monde vivant. Il était donc intéressant pour Walter BOUVAIS et Cyril DION d’avoir un retour de jeunes de l’âge des protagonistes du film pour voir quel impact le documentaire pourrait avoir sur eux.
BRIO a ainsi eu la chance, par le biais de son partenaire, BREAK POVERTY, de pouvoir proposer des places aux lycéens de BRIO intéressés. Ainsi 25 lycéens et tuteurs BRIO se sont rendus au Katorza pour l’avant-première. Après quelques mots d’accueil de Walter BOUVAIS et des 3 associations invitées, la projection du documentaire a été lancée.
Un temps d’échanges avec Cyril DION a clôturé la séance, un moment marquant pour les lycéens et tuteurs présents.
Les retours sur cette projection ont été nombreux. Nous souhaitons bonne chance au film « Animal » sélectionné dans la catégorie meilleur documentaire au César 2022.
Imane (lycéenne) : “J’ai bien aimé Animal, ça m’a fait beaucoup réagir et réfléchir à changer des
choses qu’on fait tous les jours et même à me poser des questions sur ce sujet. C’était vraiment bien et je vous remercie pour cette invitation.”
Claire (tutrice) : “ le film et la discussion étaient super intéressants. J’ai appris beaucoup de choses (comme l’odeur des bourdons ou les subventions européennes énormes pour la pêche es
Marine (lycéenne) : «J’ai vraiment beaucoup aimé le film «animal» et dès les premières images on est immédiatement mis dans le sujet avec les images chocs telles que des images de vidéos surveillance d’un abattoir ou bien le bateau plein à craquer de requins morts. On ne pointe pas du doigt un pays mais la terre entière pour montrer qu’on est tous concernés par ce sujet. J’ai appris beaucoup plus que ce que je n’aurais pu lire dans un livre, les images sont claires et nettes, la terre est en danger et on est TOUS responsables de ça. «Animal» était tellement bien travaillé car on voit que le réalisateur (Cyril DION) a épluché chaque point positif comme négatif mais surtout qu’il y avait toujours un moyen de les améliorer s’ils étaient négatifs comme par exemple avec le renard ou même le loup. Ce film m’a énormément atteint et même si je connaissais déjà un peu le sujet. Je me sens d’autant plus concernée et depuis la représentation je fais beaucoup plus attention à mes gestes. Je pense que l’intervention de Cyril DION m’a été nécessaire car il a pu mieux nous expliquer par exemple le cas de l’éleveur de lapins. Je ne vais pas cacher que l’échange avec le réalisateur m’ait peut-être déprimée sur certaines choses (notamment notre consommation de plastique). J’ai été émue et j’ai plaint celui qui s’attachait à ses vaches mais également l’éleveur de lapins qui s’est fait complètement manipulé par les coopératives. J’ai honte de ce système, notre système, qui encourage des pratiques barbares alors même qu’elles ne sont plus rentables. J’avais aussi un peu honte de moi, qui ne fait pas assez au quotidien, qui n’achète pas assez souvent en vrac, qui ne renoue que très peu souvent avec la nature.”