Mercredi 21 septembre, pour la troisième année consécutive, nous avons organisé un temps fort dédié à la sensibilisation aux discriminations et stéréotypes de genre et s’adressant aux lycéens et tuteurs des 3 sites BRIO : Petit-Port, Chantrerie et Ile de Nantes. 86 lycéens et 18 étudiants tuteurs ont répondu présent à l’évènement. Atelier jugé d’actualité et importante pour la grande majorité, 91% des répondants* à notre questionnaire d’évaluation trouvent ainsi qu’il est pertinent de le reproposer chaque année. L’après-midi a été scindé en deux parties, une conférence introductive en plénière, suivie par 10 ateliers différents afin de débattre, comprendre, découvrir, pouvoir réagir, s’ouvrir à ces sujets de manière ludique et créative avec différent.e.s intervenant.e.s.

Violette Kerleaux, psychologue sociale et doctorante chercheuse en philosophie a lancé l’évènement lors d’une plénière avec l’objectif d’apporter un regard nouveau et plus ouvert sur le sexisme au quotidien, les genres, et nous-même. Que voulons-nous être ? Est-ce que nous nous censurons ? Pourquoi ? Comprendre, voir ce qui nous influence tous les jours lors de notre développement personnel et sur notre identité. Tout peut nous influencer, le regard des autres, notre famille mais aussi les clichés ainsi que le sexisme. La conférence a été pensée pour être très interactive et stimulante avec des outils de sondage en live, des apports théoriques et des témoignages. Violette Kerleaux a permis de soulever des questions auprès des lycéens : Comment réaliser nos ambitions, envies, rêves ? Il faut s’émanciper du genre pour devenir ce que nous voulons

être. Lors de cette conférence introductive, sur les 77 répondants, 18 d’entre eux annoncent avoir appris de nouvelles notions, 14 ont pris conscience de stéréotypes qu’ils ont déjà subis, 8 de stéréotypes qu’ils avaient, 13 ont trouvé qu’elle leur avait ouvert l’esprit et 15 déclarent qu’ils seront désormais plus vigilants dans leurs actions/paroles et celles de leurs proches. Elle a été notée 7,94/10 en moyenne ce qui reflète l’intérêt des participants pour cette dernière.

• Témoignages sur les notions découvertes :

« J’ai été surpris d’apprendre que les hommes ne représentaient que 2 à 4% de professionnels dans les métiers de la petite enfance. J’ai aussi été surpris de voir que certaines publicités transmettaient malgré elles, des messages sexistes. Même si cela est maladroit et involontaire de leur part, il faut toutefois faire attention car ça peut être choquant (comme pour la publicité de voiture qui disait “on loue même aux femmes”).

« Les notions de stéréotype pas forcément voulu, juste qu’on a forcément en nous au vue de la société, le problème de parité au sein des métiers. »

 Message d’un lycéen pour l’intervenante: «J ‘ai bien aimé votre intervention ^^ Vous avez été inspirante et captivante tout au long de la conférence. C’était moderne, avec une interaction constante avec le public. Vous nous avez rappelé que les discriminations et stéréotypes liés au genre sont toujours malheureusement d’actualité. Mais en tout cas je voulais vous féliciter pour votre parcours et pour ce que vous faites à l’heure d’aujourd’hui ! Un grand merci pour cette intervention 😊 Je vous souhaite bon courage pour l’élaboration de votre thèse ! Kylian 🙂 »

Suite à cette conférence stimulante, les lycéen.ne.s et leurs tuteur.rice.s ce sont répartis dans différents ateliers, auxquels ils s’étaient préalablement inscrits, afin de pouvoir s’exprimer de manière ludique, corporelle et/ou créative sur ce sujet des discriminations et stéréotypes de genre et débloquer leur réactivité lorsqu’ils se retrouvent confrontés à ce type de situation.

 

Atelier théâtral par Fanny DUFOSSE du groupe « Le théâtre au service de votre quotidien ». Différentes petites saynètes sont proposées afin de s’interroger, comprendre, explorer les codes du genre et les stéréotypes, seuls comme en groupe afin de travailler la confiance, mais aussi la posture et l’écoute.

Les lycéens ont choisi cet atelier principalement par curiosité et leurs convictions. Ils donnent une note globale de 8,86/10 ce qui reflète bien leurs retours : ils ont tous passé un super moment et ont été agréablement surpris par l’atelier.

Un seul point d’amélioration est ressorti :  il aurait fallu une heure de plus ! « Nous n’avons pas vu le temps passer… Je pense qu’une heure de plus serait peut-être bien 😄 » ;  « L’atelier est génial, il n’y a qu’une chose possible pour l’améliorer, le rendre plus long. »

L’atelier a apporté principalement de la confiance aux lycéens, du courage pour se lancer et des connaissances sur le sexisme dans certains milieux.

L’atelier a été une réussite pour les participants au vu des retours des lycéens pour l’intervenante :

• « Merci Fanny ! Au plaisir de te recroiser J Belle continuation »
• « Ce que tu fais est génial continue comme ça ! »

 

« Questions sur les stéréotypes de genre qui nous entourent depuis l’enfance », par Anabelle PASILLAS pour EGALIKI afin de prendre conscience et « Ouvrir le champ des possibles en questionnant les stéréotypes de genre » à travers des improvisations théâtrales, des Kahoot (quizz en ligne) pour leur aspect participatif ainsi que pour l’apport d’outils qu’ils pourront réutiliser.

Dans l’ensemble, les lycéens ont bien apprécié cet atelier puisque la note moyenne est de 7/10.

En effet, 5 lycéen.ne.s ont indiqué avoir passé un super moment et avoir été agréablement surprise.s.

Plus concrètement, ils indiquent être repartis avec plus de connaissances et avec une vision plus précise de l’influence de l’environnement sur les stéréotypes. Ils ont également apprécié d’avoir pu partager leurs opinions et de découvrir celle des autres dans un cadre respectueux et bienveillant.

A la question « te sens-tu plus en confiance pour lutter contre les stéréotypes de genre au quotidien ? », six lycéen.ne.s ont répondu oui !

  Les quelques messages de lycéens pour l’intervenante confortent ces bons retours :

• « Continue c’était super intéressant. »
• « Une bonne intervenante, elle explique bien et elle nous a direct mis à l’aise. Bonne chance pour la suite. »
• « Merci pour cet atelier, il était intéressant, convivial et je me suis sentie à l’aise. J’ai bien aimé les petits “débats” où l’on expose notre avis sans jugement. »

 

« Fais pas genre » par Caroline LAURENT de Catégorie Libre. Afin de lutter contre les préjugés de genres mais aussi le sexisme dont sont victimes certaines personnes. Tout cela à travers des jeux mais aussi des échanges pour amener les participants à réfléchir sur l’affirmation de soi et le respect des autres.

Là encore cet étalier semble avoir été bien apprécié avec une note moyenne de 7/10.

En effet, 4 lycéennes ont indiqué avoir passé un super moment et avoir été agréablement surprises.

Une seule lycéenne annonce avoir passé un moment dérangeant mais très instructif.

 

Plus concrètement, elles disent avoir appris à ”prendre sur soi” pour plus parler aux gens, oser s’imposer dans un groupe pour donner ses idées et être reparties avec plus d’imagination et un meilleur sens de l’improvisation.

 

 

A la question « te sens-tu plus en confiance pour lutter contre les stéréotypes de genre au quotidien ? », quatre lycéennes ont répondu oui !

 

Auto-défense féministe #BalanceTaRage, par Charlotte GAUTIER. Cet atelier est le seul réservé aux femmes afin d’apporter une confiance en elles en se basant sur leurs ressentis mais aussi à expérimenter la sororité en désapprenant à ne pas riposter. Il permet aussi de libérer la parole sur le sexisme et d’amener une prise de conscience.

Les lycéennes inscrites ont choisi cet atelier principalement par curiosité et certaines par conviction. Elles lui donnent une note globale de 8,22/10.

L’atelier leur a apporté des techniques d’apaisement lorsqu’elles assistent à des situations sexistes et une vision différente. Elles se sentent quasiment toutes plus confiantes pour agir face à une agression verbale et/ou remarque sexiste sauf une lycéenne qui n’est pas encore confiante sur ces situations.

Retour d’une lycéenne pour l’intervenante :   « Vous nous avez mise très à l’aise pour parler d’un sujet aussi sensible et personnel. Merci pour cela et j’espère que votre travail aidera d’autres filles à prendre confiance. »

 

La fresque de la diversité, animée par Barbara HADDOU. La fresque de la diversité est un outil développé par le centre de l’égalité des Chances de l’ESSEC. Barbara Haddou, responsable de la RSE au sein d’Audencia, a été formée à cet outil afin de pouvoir l’animer. Handicap, genre, origine ethnique, origine sociale, conviction religieuse, orientation sexuelle… Nombreuses sont les causes des discriminations qui empêchent encore des millions d’individus de trouver un logement, un emploi ou une rémunération à hauteur de leurs compétences. Or, ces discriminations issues des stéréotypes dont nous sommes trop souvent inconscients, nous concernent tous. Personne n’en est exempt. Il est donc urgent de prendre conscience des biais cognitifs à l’œuvre en matière de discriminations. Et c’est bien l’objectif de la Fresque de la Diversité !!

 

Le retour des lycéens ayant participé à l’atelier est positif, ils estiment avoir été agréablement surpris et avoir passé un moment agréable et ils donnent une note globale de 6,2 /10.

 

Cet atelier leur a permis de développer leur vocabulaire pour décrire la notion de diversité.

 

 

« Slam ta colère” par Thomas CHARLES, d’OGMA ORALITE. Cet atelier d’écriture était ouvert aux lycéens pour prendre la parole sur les thèmes des discriminations et des stéréotypes. Le Slam est un vecteur du vivre ensemble, c’est ce que défend Tom Tom, l’animateur, slameur et formateur professionnel.

D’ailleurs, les participants à l’atelier ont unanimement apprécié l’atelier, alors qu’ils avaient de l’appréhension avant de s’y rendre et lui ont donné la note de 9.67/10 !

Cet atelier leur a permis d’apprendre comment mieux s’exprimer devant un public, d’avoir les clés pour la prise de parole devant un auditoire, d’avoir une meilleure estime et confiance en soi !

L’un d’entre eux suggère même de pouvoir approfondir le travail par des ateliers complémentaire…

« Merci beaucoup Thomas pour cet atelier. Je ne connaissais pas vraiment l’art de slamer et tu m’as donné envie d’en connaître plus et de le découvrir. Tu nous as également dit de nombreux messages inspirants et motivants pour savoir s’exprimer face à un public et plus largement sur le développement de soi.
Merci encore, cet atelier était vraiment intéressant, je ne pense pas que j’aurais pu en trouver de meilleur. »

« Merci beaucoup pour vos encouragements Thomas »

« Je n’ai pas vu le temps passer »

 

Le dé-collage de l’égalité par l’artiste plasticienne et comédienne Esther. Cet atelier permettait de créer des affiches avec la technique du collage et à partir de ce qui animait les participants, les inquiétait, les réjouissait, ou les mettait en colère sur le thème des discriminations et des stéréotypes de genre. Grâce aux matériaux mis à disposition (magazines, journaux, affiches, colle, peinture, ciseaux, scotch, feutres), mais aussi grâce à ce que les lycéens ont eu envie d’apporter : création d’une affiche individuelle qu’ils ont pu ramener chez eux, puis de 3 affiches collectives en petits groupes.

Cet atelier était une nouvelle proposition de notre part afin d’accorder plus de place à la créativité qui est aussi une manière de s’exprimer face aux situations de stéréotypes/discriminations.

Très apprécié, cet atelier a été noté en moyenne à 8/10 avec 4 lycéens qui lui ont mis la note maximale de 10/10.

6 d’entre eux déclarent avoir passé un super moment, 4 avoir été agréablement surpris, 4 ont l’envie de poursuivre des collages créatifs et 4 se disent fiers de ce qu’ils ont réussi à produire en seulement 2h30 d’atelier.

La simplicité de la technique du collage pour s’exprimer a aussi été appréciée : « Parce que c’est très facile et que tout le monde peut le faire. Le fait qu’il ne nécessite aucune technique particulière vous encourage à faire de plus en plus de collages. »

3 affiches collectives ont ainsi été créées pour exprimer ce que BRIO représente pour eux. Ces collages seront exposés pour la première fois lors de la conférence sur le financement des études supérieures du 24 novembre 2022.

“Balance ton cliché” par Lucile BROSSEAU, photographe. Projet photographique et collectif sur le thème « discrimination et inégalité ». Tout était à construire ensemble. Les images préparées pouvaient illustrer, dénoncer, ironiser en ayant des conséquences sur les acteurs et les spectateurs du projet. Pour les acteurs du projet, c’était l’occasion de jouer, de lâcher prise, de rire de soi, de se libérer émotionnellement, de se sentir utile, de partager un projet fédérateur, de susciter des échanges, de lutter contre la stigmatisation, d’ouvrir les esprits. Pour les spectateurs, ce projet pourrait faire rire, permettre de se mettre à la place de l’autre, à la place où il est, de se décaler de son regard à soi, d’être bouleversé, de s’ouvrir à d’autres manières de penser, de vivre, de se sentir compris.

 Là encore, cet atelier a été imaginé pour prendre en compte les lycéens BRIO qui préfèrent aborder le thème des discriminations et stéréotypes de manière créative via le support de la photo. Il était le seul atelier conçu en 2 temps et qui donnerait lieu à la production d’une exposition photo liée à ces sujets.

Ce premier atelier a été le démarrage du projet : écriture des idées et inspirations des lycéens participant, afin de construire une proposition d’une quinzaine de photos.  Il sera suivi d’un second temps pendant les congés d’automne 2022 et dédié à la prise des photos.

Cet atelier a été très apprécié des lycéens avec une note moyenne de 8,67/10. Ils disent tous avoir passé un super moment et avaient hâte, à la fin de l’atelier, de passer au concret avec une journée de séance photo calée pendant leurs congés d’automne.

A la question de la photo comme bon vecteur d’expression, quelques réponses :

• « Ça permet d’immortaliser un moment spécifique de la vie, de l’histoire ou tout simplement des émotions. »
• « Car il permet de faire passer des choses frappantes visuellement sans texte barbare qui peuvent désintéresser les gens. »
• « Car elle permet de faire passer certains messages d’une manière peut-être plus ludique qu’un long discours par exemple. »
• « Je pense que la photographie est un bon moyen d’expression parce que la plupart du temps on a plus de facilité à décrire une situation par la photo qu’en l’expliquant oralement. »

Nous avons pour objectif de mettre l’exposition qui naîtra de ces séances de travail collaboratif à disposition des lycées qui souhaitent l’utiliser comme support pédagogique pour travailler sur ces thèmes ou sur le harcèlement entre autres.

 

Initiation au krav maga par Vincent RIAULT. Les participants ont pu découvrir le Krav Maga. La méthode de self défense “difenn” est la résultante de l’expérience des enseignants du club MMASH. Elle inclut, entre autres, des techniques du krav maga, des arts martiaux mixtes, du penchak silat et du taï jitsu. Le principe est de permettre à tou·te·s de s’approprier des techniques correspondant à sa personnalité, sa morphologie tout en favorisant l’efficacité.

Là encore, cet atelier a été mis en place pour la première fois car nous avons pensé aux lycéens qui préfèrent une approche physique du thème de la journée. Comment faire face dans un contexte où un agresseur ne nous laisse pas le choix d’intervenir ?

Les lycéens ont choisi cet atelier principalement par curiosité et également pour l’aspect pratique. Ils donnent une note globale de 8,4/10. Les 5 répondants étaient intrigués par l’atelier. Ils disent avoir passé un super moment et ont été agréablement surpris. Un lycéen se sent mieux préparé à se défendre contrairement à un lycéen qui ne pense pas retrouver les bons réflexes.

Les lycéens ont découvert une nouvelle discipline et cet atelier leur a apporté : « Des connaissances sur cet art martial et aussi un moyen de me défendre, et la découverte de cette pratique ».

Selon les participants, le cours était très coplet et beaucoup de situations ont été abordées.

En revanche, les lycéens ne se sentent pas forcément plus en confiance pour se défendre. Un cours n’est pas suffisant pour se sentir prêt à intervenir mais il peut être un déclencheur pour avoir envie d’approfondir.

Retours de lycéens pour l’intervenant : « Merci beaucoup j’ai beaucoup aimé ! », « Merci Vincent, j’ai passé un super moment et j’ai appris de bons réflexes. »

 

Atelier de sensibilisation LGBTQIA+ animé par Aurore Majka et Jean-Luc Voleau de l’association NOSIG. Cet atelier avait pour objectif de sensibiliser les lycéens aux nombreuses thématiques : LGBTQIA+, sexisme, intersectionnalité, genre avec comme supports des outils de l’animation populaire (photo langage, marche des privilèges, mur des insultes, licorne du genre, violençomètre, etc).

Les lycéens inscrits ont choisi cet atelier principalement par curiosité et leurs convictions, la présentation de l’atelier leur avait fait envie. Ils donnent une note globale de 8,88/10 ce qui reflète bien leurs retours positifs : ils ont tous passé un super moment et ont été agréablement surpris par l’atelier.

L’atelier a permis aux lycéens de s’ouvrir sur d’autres façons de penser et leur a donné envie d’intervenir à l’avenir dans certaines situations discriminantes de LGQBTIA+.

Ils ont trouvé l’atelier parfait et il peut être reconduit avec le même contenu pour les éditions à venir.

• « Tout le long de l’intervention, je me suis senti libre et pas gêné, j’ai appris certains noms qui caractérisaient certaines personnes et c’était très intéressant »
• « C’était vraiment bien présenté, avec facilité, et cela ouvre encore plus notre esprit qu’il l’était déjà »
• « Parfait »
• « C’était génial»

 

Un après-midi très riche en échanges et en contenu et très apprécié par l’ensemble des lycéen.ne.s et tuteur.rice.s pour avoir permis des prises de conscience, une ouverture d’esprit mais aussi de se confronter à d’autres idées que les siennes. Une réussite pour cette troisième édition avec 93% des répondants qui pensent qu’il est pertinent de maintenir cet évènement pour les prochaines promotions BRIO !

 

 Quelques retours sur l’intérêt de maintenir cet évènement :

• Tant sur le contenu qui contribue à l’ouverture d’esprit et au changement des comportements/positionnements :

« Intéressant et peut changer des mentalités. »

« C’est en cette période d’apprentissage qu’il est crucial de poser les bases, notamment en ce qui concerne l’égalité de genre et l’égalité en général. »

« Cela peut pousser à la réflexion sur nos comportements du quotidien et nous permettre de prendre des décisions plus mâtures face à ces discriminations. »

« C’est important de nos jours de parler des stéréotypes et des discriminations pour que les gens se rendent compte de leur ignorance et qu’ils essayent d’y remédier. Car sans savoir que l’on est dans l’erreur, on reproduit la même erreur encore et encore… »

« Je trouve ça pertinent parce que certaines personnes ne se rendent pas souvent compte de leur propos et avec cet atelier, on peut changer ça. »

 

• Que sur le format, plénière puis atelier au choix :

« On a discuté d’un sujet sérieux avec un moment divertissant. Le combo était très intéressant. »

« La conférence au début est une très bonne introduction et l’atelier après se penche plus précisément sur un sujet donc ça me semble parfait. »

 

• Et enfin, que sur l’aspect encourageant, notamment pour les filles :

« Parce que ça peut aider une personne à ne plus avoir peur de faire une chose qu’elle aime mais ça va lui donner du courage de se lancer. »

« Je trouve qu’on apprend à reconnaître les stéréotypes dont on n’a pas conscience. Et cela montre aux filles qu’elles peuvent faire bien plus ce que les médias, la société renvoie. »

« Certaines personnes ont encore des idées fausses et parce qu’il est important d’encourager les femmes. »

Avec les ateliers et la conférence proposée pour la thématique des discriminations et stéréotypes de genres, nous avons ainsi transmis des clés, des solutions et infléchi les comportements afin de mieux lutter contre toutes les formes de discrimination et le sexisme. Et pour reprendre le point de vue optimiste d’une lycéenne,  nous espérons que ce temps fort ne sera pas renouvelé systématiquement pour les prochaines promotions : « Ce sera de mon point de vue de moins en moins nécessaire au fur et à mesure des années. »

 

*Pour les indications statistiques dans cet article, nous nous basons sur les retours de 73 répondants à notre questionnaire d’évaluation (sur 86 participants).